Toute l’année, le Centre national et musée Jean Jaurès propose au public plusieurs expositions. L’entrée est libre et gratuite.
Expositions en cours ou à venir
Jaurès intime
Du 10 février au 30 novembre 2024
L’exposition Jaurès intime s’inscrit dans le cadre du centenaire de la Panthéonisation de Jean Jaurès.
Comme de nombreux hommes politiques de l’époque, Jean Jaurès était très attaché au respect de sa vie privée. Ses proches ont indiqué qu’il ne se confiait que très peu. Malgré son côté avenant, il restait réservé sur son mode de vie et s’efforçait de préserver son jardin secret.
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À l’occasion de la commémoration du centenaire du transfert des cendres de Jean Jaurès au Panthéon (23 novembre 1924), le Centre national et musée Jean Jaurès propose de découvrir une autre facette de Jean Jaurès, plus intimiste et personnelle : son attachement à son Tarn natal, à sa famille, ses amis, à travers la présentation de lettres, d’un album photos appartenant aux collections du musée Jaurès et du prêt exceptionnel d’œuvres du musée Toulouse-Lautrec d’Albi. Entrée libre et gratuite |
Exposition réalisée par le Centre national et musée Jean Jaurès.
Avec le concours scientifique de Max Assié, historien, spécialiste de Jean Jaurès.
Et la collaboration des Archives départementales du Tarn et du musée Toulouse-Lautrec d’Albi.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Cycle de conférences : Les Rencontres Jaurès
L’exposition s’accompagnera d’un cycle de sept conférences qui proposera un ensemble de thèmes pour mettre en lumière la personnalité de Jean Jaurès.
Programme :
Vendredi 23 février 2024, 18h | « Jean Jaurès intime » | Par Max Assié, historien et conférencier, vice-président de la Société des Sciences Arts-et-Belles Lettres du Tarn. |
Vendredi 29 mars 2024, 18h | « Jaurès paysan » | Par Rémy Pech, historien et conférencier, président honoraire de l’Université Toulouse Jean Jaurès, président de l’association Les Amis de Jaurès à Toulouse. |
Vendredi 19 avril 2024, 18h | « Jean Jaurès et Carmaux » | Par Patrick Trouche, historien et conférencier, spécialiste de l’histoire des mines de Carmaux. |
Vendredi 31 mai 2024, 18h | « Jaurès, la paix et la guerre » | Par Rémy Cazals, historien et conférencier, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean Jaurès. |
Vendredi 28 juin 2024, 18h | « Jean Jaurès philosophe » | Par Hassan Aslafy, socio-anthropologue de formation, consultant, concepteur du site Les soleils de Jean Jaurès. |
Vendredi 30 août 2024, 16h | « Jean Jaurès intime » | Par Max Assié, historien et conférencier, président de la Fédération des Associations Culturelles et Intellectuelles du Tarn. |
Vendredi 20 septembre 2024, 18h | « Jean Jaurès et la religion » | Par Max Assié, historien et conférencier, président de la Fédération des Associations Culturelles et Intellectuelles du Tarn ; avec intervention d’Alain Levy, historien et conférencier, conservateur en chef honoraire de la bibliothèque municipale de Castres. |
Vendredi 25 octobre 2024, 18h | « De Gaulle admirateur et critique de L’Armée nouvelle de Jean Jaurès » | Par Alain Levy, historien et conférencier, conservateur en chef honoraire de la bibliothèque municipale de Castres. |
Auditorium du Centre national et musée Jean Jaurès. Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles.
Colloque : La Panthéonisation de Jean Jaurès
Samedi 30 novembre 2024 de 9h à 16h, Théâtre municipal de Castres : « La Panthéonisation de Jean Jaurès », dans le cadre de la commémoration du centenaire de son entrée au Panthéon.
Sous la direction de Joëlle Arches, conservatrice des musées de Castres et Max Assié, conseiller scientifique Centre national et musée Jean Jaurès de Castres pour l’organisation des événements de l’année du centenaire de la panthéonisation de Jean Jaurès. Gilles Candar, historien, président de la Société d’Études Jaurésiennes, présidera le colloque. Jacqueline Lalouette et Rémy Pech, membres du comité d’honneur de la Société d’Études Jaurésiennes en seront les présidents de séance.
Propos : Le 23 novembre 1924, les cendres de Jean Jaurès – inhumé à Albi après son assassinat le 31 juillet 1914 – sont transférées au Panthéon. Cette cérémonie est organisée par le gouvernement d’Édouard Herriot, issu de la victoire du Cartel des gauches en mai 1924. Afin de consolider cette alliance, le président du Conseil Édouard Herriot avait pris l’initiative d’une mesure symbolique à forte résonance sentimentale : la panthéonisation de Jaurès. L’organisation de ce spectacle grandiose a été confiée au directeur de théâtre Firmin Gémier.
Le colloque abordera les thèmes suivants :
- le concept de panthéonisation et les panthéonisations célèbres,
- la situation politique en France en 1924 après la victoire du Cartel des gauches,
- les raisons de la Panthéonisation de Jean Jaurès,
- les opposants à la Panthéonisation,
- les étapes de la Panthéonisation,
- le déroulement de la cérémonie,
- l’hyper théâtralisation de la cérémonie et de la mise en scène,
- les deux autres manifestations (Parti communiste, Action française),
- les conséquences de la Panthéonisation.
Les contributeurs et intervenants sont :
Gilles Candar, historien, président de la Société d’Études Jaurésiennes, directeur de la publication des Cahiers Jaurès, membre du Conseil d’administration de la Fondation Jean Jaurès, coordinateur avec Jean-Jacques Becker de l’édition des Œuvres de Jean Jaurès (Fayard, 17 volumes), auteur avec Vincent Duclert de Jean Jaurès (Fayard, 2014),
Vincent Duclert, historien, membre du Conseil d’administration de la Société d’Études Jaurésiennes, chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond-Aron de l’École des hautes études en sciences sociales, professeur à Sciences Po, auteur avec Gilles Candar de Jean Jaurès (Fayard, 2014),
Jacqueline Lalouette, historienne, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université Lille 3, membre honoraire de l’Institut universitaire de France, auteure de Histoire de l’anticléricalisme en France (Presses universitaires de France, 2020),
Thierry Mérel, historien, directeur du secteur Histoire et Archives de la Fondation Jean-Jaurès, après avoir été responsable du secteur Histoire, membre du Conseil d’administration de la Société d’Études Jaurésiennes, auteur de plusieurs publications dont La Fondation Jean Jaurès et le fonds Renaudel (Fondation Jean-Jaurès, 2026),
Rémy Pech, historien, président honoraire de l’Université Toulouse Jean Jaurès, président de l’association Les Amis de Jaurès à Toulouse, membre du comité d’honneur de la Société d’Études Jaurésiennes, auteur avec Rémy Cazals de Jaurès, l’intégrale des articles de 1887 à 1914 publiés dans La Dépêche (Privat, 2009),
Rémy Cazals, historien, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean Jaurès, auteur avec Rémy Pech de Jaurès, l’intégrale des articles de 1887 à 1914 publiés dans La Dépêche (Privat, 2009), auteur de Jean Jaurès Combats pour l’humanité (Éditions Midi-Pyrénéennes, 2017),
Max Assié, historien, conseiller scientifique Centre national et musée Jean Jaurès de Castres, président de la Fédération des Associations Culturelles et Intellectuelles du Tarn, vice-président de la Société des Sciences Arts et Belles-Lettres du Tarn, auteur de Jean Jaurès Du Tarn au Panthéon (Un Autre Reg’Art, 2022),
David Madec, historien, directeur des musées et monuments de Toulouse, ancien administrateur du Panthéon Centre des monuments nationaux, ancien administrateur du château de Maisons et de la villa Savoye,
Éric Montat, archiviste, directeur des Archives départementales du Tarn, ancien directeur des Archives départementales des Ardennes, auteur de plusieurs contributions notamment dans La gazette des Archives.
Le programme du colloque est susceptible d’ajustements.
Accès libre et gratuit sur inscription auprès du musée – 05 63 62 41 83 ou jaures@ville-castres.fr – dans la limite des places disponibles.
Expositions 2023
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De Napoléon à Toutânkhamon, plus d’un siècle d’égyptologie
Du 30 septembre 2022 au 30 avril 2023 – prolongée jusqu’au 30 septembre 2023
« Pensez que du haut de ces monuments, quarante siècles nous observent ! » aurait déclaré Bonaparte aux pieds des pyramides. « Je tiens l’affaire ! » s’exclame Jean-François Champollion après avoir percé le mystère des hiéroglyphes, restés incompréhensibles pendant des siècles. « …des merveilles ! » s’extasie Howard Carter à la lumière d’une lampe introduite dans la tombe, inviolée, de Toutânkhamon.
Voici ce que suscita (et suscite encore !) l’Égypte : de grands espaces au parfum oriental à conquérir pour certains, une histoire millénaire entourée de mystères à décrypter pour d’autres, mais surtout une admiration sans bornes pour l’élégance de sa culture, de son art et de ses richesses, dont bon nombre restent encore enfouies dans le sable chaud.
Issue directement de l’expédition de Bonaparte, l’égyptologie naît en 1822 à la suite des descriptions liées aux découvertes de Champollion et de la fondation du Service des Antiquités égyptiennes par Auguste Mariette.
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Devenue « science nationale », les pouvoirs successifs lui accordent d’importants crédits en vue de mener des expéditions, de créer une mission permanente au Caire et de constituer d’importantes collections hébergées majoritairement au Louvre. Mais pourquoi une telle passion occidentale pour la terre des pharaons qui, avec le temps, ne cesse de s’amplifier ? Dans le cadre du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion et le centenaire de la découverte du tombeau de Toutânkhamon par Howard Carter, le Centre national et musée Jean-Jaurès vous invite à revenir sur les grandes heures qui ont doré, à jamais, les lettres de l’égyptologie. Entrée libre et gratuite |
ANNULÉE – Se divertir à Castres, de la Belle Époque à nos jours
Du 12 mai au 24 septembre 2023
Si l’histoire retient de Castres une ville fortement marquée par son activité industrielle, il est opportun d’y ajouter son appétence pour les sports, son goût pour la culture et son esprit festif.
Depuis la formation de la première équipe de rugby par des élèves du collège (1898) jusqu’à la pratique de plus de 60 disciplines au sein d’une centaine de clubs ; ou encore de la Société Philarmonique (première société de musique, 1832) jusqu’à l’Harmonie Castraise (1962), en passant par la création du théâtre municipal (1904) ou celle du Festival d’histoire (1955-1972), cette cité n’a jamais manqué de créativité pour… se divertir !
À travers des témoignages, archives et documents liés à l’histoire de la Ville, l’exposition revient sur plus d’un siècle de divertissements, culturels et sportifs, à Castres.
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Expositions 2022
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L’Affaire Sirven, une famille de Castres défendue par Voltaire
Du 24 juin au 18 septembre 2022
L’affaire Sirven naît de la mise en accusation de Pierre-Paul Sirven (1709-1777), protestant, juriste spécialisé dans le droit féodal à Castres, accusé de la mort de sa propre fille Elisabeth. Cette dernière avait exprimé le souhait de se convertir au catholicisme et de rejoindre le couvent des Dames Noires où elle ne put rester en raison de ses comportements, souffrant vraisemblablement d’instabilité mentale.
Elle disparut dans la nuit du 15 au 16 décembre 1760. Pierre-Paul Sirven, se sentant menacé, s’exile alors en Suisse. Son épouse et lui-même seront condamnés par contumace et brûlés en effigie à Mazamet.
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C’est alors que Voltaire réagit : « Ce jugement est l’excès de la bêtise, de l’injustice et de la barbarie. » La famille Sirven sera finalement réhabilitée par le tribunal de Toulouse en 1771. En 2019, des descendants de la famille Sirven prennent contact avec les archives municipales de Castres où ils déposent le fonds Barthe-Ramond. Cet ensemble de quatre cent trente-deux documents d’archives, dont une centaine concerne directement le procès, rejoint les collections de la Ville pour être mis à la disposition des historiens. C’est à la lumière de ces documents inédits et en partenariat avec le musée du Protestantisme de Ferrières que le Centre national et musée Jean Jaurès et les Archives municipales de la Ville de Castres reviennent sur cette douloureuse affaire. Entrée libre et gratuite Illustration : Sirven in Les causes célèbres, ou Fastes du crime, Coll. Département du Tarn, Archives départementales, 26 Fi 215 |
Vercingétorix un héros, cent visages ?
Exposition conçue par le Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie.
Cette exposition a été cofinancée par l’Union Européenne dans le cadre du Feader.
« Sa courte vie de combattant eut cette élégante beauté qui charmait les Anciens et qui était une faveur des Dieux. » Ecrit Camille JULLIAN (1859-1933), créateur de la chaire des Antiquités nationales. Auteur d’une monumentale Histoire de la Gaule, parue entre 1907 et 1928, ce condisciple de Jean Jaurès à l’Ecole nationale supérieure est le premier à entreprendre une approche scientifique de la Gaule.
Mais qui était vraiment Vercingétorix ?
Son profil d’Apollon légué par les monnaies antiques ou sa prestance de guerrier à moustache et cheveux longs, immortalisée par la statue de Millet à Alésia ont longtemps dérouté les historiens.
Aujourd’hui encore, nul ne peut se targuer de connaître l’aspect véritable de Vercingétorix.
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Conçue par le Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie, l’exposition invite le visiteur à se représenter l’illustre chef arverne au travers de témoignages d’artistes et d’historiens afin de mieux comprendre l’héritage qu’il laisse à la mémoire collective. Des pièces et objets du MuséoParc d’Alésia ainsi que du Centre d’études et de recherches d’archéologie de Castres (CERAC), contemporains de cette époque, rejoindront le parcours à cette occasion. Entrée libre et gratuite Visites guidées pour le jeune public (scolaires et centres de loisirs) sur réservation. |
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Expositions 2021
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Jules Verne illustré
« Plus je le vois, plus je le trouve sublime, cet Océan ! Ce mot dit tout ! C’est l’immensité ! Il recouvre des profondeurs insondables (…) Oui ! l’Océan, c’est l’infini (…) Je ne peux voir partir un navire, vaisseau de guerre, bâtiment de commerce ou simple chaloupe de pêche, sans que tout mon être ne s’embarque à son bord ! Je pense que j’étais fait pour être marin, et si cette carrière n’a pas été la mienne depuis mon enfance, je le regrette chaque jour. » Confiait ainsi Jules Verne, marin contrarié, par la bouche de monsieur Sinclair dans Le Rayon vert, publié en 1882.
Né à Nantes en 1828, Jules Verne est sans conteste l’un des auteurs de langue française les plus traduits dans le monde. Il est d’ailleurs le deuxième auteur le plus traduit en langue étrangère (derrière Agatha Christie et devant Shakespeare !).
Le monde de Jules Verne n’est pas seulement écrit. Il répond également à une riche iconographie, en témoignent les planches éditées par Pierre-Jules Hetzel. L’éditeur de Jules Verne fit appel aux grands illustrateurs de l’époque pour accompagner les écrits de l’auteur. Léon Benett, Jules Férat, Alphonse de Neuville, Édouard Riou, George Roux… ont largement contribué à nourrir l’imaginaire des lecteurs de l’écrivain.
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Grâce au musée Jules Verne de Nantes (sa ville natale), le Centre national et musée Jean-Jaurès présente une sélection d’illustrations des romans de la collection des Voyages Extraordinaires. L’exposition présente également des cartes maritimes et des éditions originales contemporaines de l’écrivain provenant des collections de la Ville de Castres. Des éléments servant à la navigation maritime (Musée de la Marine, Association Lapérouse Albi-France), la plongée sous-marine (Collection Jean-Pierre Arguel) et des travaux inspirés et réalisés par l’École Municipale des Beaux-Arts (EMBA) vous invitent à compléter l’immersion dans ce monde fantastique. Entrée libre et gratuite |
Pietra
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Sculpteur sur métal, Pietra travaille la matière, la forme, la couleur, l’équilibre et le mouvement. Au départ il a cherché à donner une nouvelle vie à des objets usuels jetés car vétustes ou délabrés. Ces vieux outils utilisés autrefois par les ouvriers et paysans de son terroir furent récupérés, soudés, et devinrent des œuvres d’art : masques africains ou personnages féeriques. Il a aussi peaufiné l’art de la patine grâce à des acides et des pigments savamment et patiemment appliqués à chaud sur ses sculptures. Il sculpte également au plasma et au chalumeau. Le premier lui permet de découper des tôles pour en faire des tableaux en « 3D » et sa maniabilité autorise toutes les audaces en termes de courbes et de creux. Le second déchire le métal en fusion et fait naître du néant des formes qui rappellent l’érosion sur les falaises rongées par l’océan.
Entrée libre et gratuite |
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Expositions 2020
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Dans les pas des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle en Occitanie
Du 9 juin au 7 novembre 2020
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Depuis la découverte, au IXe siècle, du tombeau de saint Jacques en Galice, au finis terrae du continent européen, le pèlerinage vers Compostelle est réputé l’un des trois plus importants de la Chrétienté. Il connaît de nos jours un regain de vie sans précédent et il attire chaque année des milliers de cheminants, marcheurs et pèlerins, aux motivations variées. Chemin faisant, le sentier s’ouvre comme un balcon sur l’histoire spirituelle de l’Occitanie révélée au travers d’abbayes, de chapelles, d’objets, de manuscrits ou d’un cortège de saints languedociens. Hauts lieux ou modestes objets composent un portrait de cette terre de croyances, de passage et d’échanges avec l’Espagne. Réalisée par le Service d’Inventaire du Conseil régional d’Occitanie, cette exposition présente la dévotion à saint Jacques et son pèlerinage dans le contexte de l’espace de la région Occitanie, à la lumière d’une sélection de traces patrimoniales qui nous sont parvenues et dont la valeur a justifié l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ». Castres étant situé sur la voie d’Arles, le patrimoine de la cité des bords d’Agout porte les signes de ce pèlerinage, dans son histoire et dans la pierre. Commissaire d’exposition : Bertrand de Viviès, conservateur en chef des musées de Gaillac
Entrée libre et gratuite
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La galerie historique du musée de Castres
Du 22 novembre au 7 mars 2020
« Pour moi, je ne sais pas d’émotions plus belle, plus large, plus auguste et sacrée que celle qui saisit l’âme à certaines heures dans les grands musées où sont réunis pour tous les oeuvres des maîtres » confiait Jean Jaurès, le plus illustre enfant du pays.
Depuis des siècles, naquirent sur les rives de l’Agout des Castraises et Castrais devenus célèbbres. Chacun dans sa discipline, leur engagement contribua pour beucoup à écrire l’histoire de France. Le musée de Castres (précédant les musées Goya et Jaurès), conserve de nombreux portraits de ces illustres personnages. Académiciens, religieux, politiques, militaires, industriels, artistes, ils s’appelaient Pierre de Fermat, Emilie de Villeneuve, Louis Alquier-Bouffard, Charles Galiber, Anne Veaute, Jules Cambos …
Entrée libre et gratuite
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Expositions 2019
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Le textile à Castres, d’Anne Veaute à nos jours
Du 7 juin au 9 novembre 2019
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En 1756, Anne Veaute (1725-1794), originaire de Brassac, crée à Castres une fabrique d’étoffes. Se développe par la suite une industrialisation importante, impulsée par les innovations de son petit-fils, Louis-David Guibal-Anneveaute (1781-1849). Les nombreux cours d’eau de la région et les larges étendues de causses où paissent d’innombrables troupeaux de moutons expliquent le développement ancien de l’industrie textile. Mais rien n’aurait été possible sans l’esprit d’entreprise d’illustres fabricants et manufacturiers de Castres. Anne Veaute – Portrait de J. Pauthe, sd.© Ville de Castres, musée Goya |
Au XIXe siècle, le paysage urbain évolue considérablement en quelques décennies : d’imposantes usines aux grandes cheminées sont élevées par les industriels Batut, Laval, Lecamus, Nauzières, Maraval, Viala… qui firent la notoriété de la ville durant des décennies !
En partenariat avec le Musée du textile de Labastide-Rouairoux et le Carto Club Tarnais, le Centre national et musée Jean-Jaurès vous invite à revivre les grandes heures de l’essor du textile dans notre cité au travers d’archives et pièces emblématiques de cette époque.
Avec le précieux concours de Rémy Cazals, Professeur émérite à l’université de Toulouse Jean-Jaurès
Inauguration le jeudi 6 juin 2019 à 18h30
Entrée libre et gratuite
AUTOUR DE L’EXPOSITION
- Conférence « Sources de l’histoire du textile sud-tarnais » par Rémy Cazals, Professeur émérite à l’université de Toulouse Jean-Jaurès | Mardi 15 octobre 2019 à 17h30 / Médiathèque de Castres – En partenariat avec la Société culturelle du Pays Castrais
- Conférence « Les Établissements Henri Viala, fleuron du textile castrais » par Aimé Balssa, Président de la Société culturelle du Pays Castrais | Jeudi 24 octobre 2019 à 18h30 / Auditorium du musée Jean-Jaurès – En partenariat avec la Société culturelle du Pays Castrais
Robert Pujol – L’outil création
Du 15 mars au 26 mai 2019
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« L’outil est le prolongement de la main de l’homme, de son intelligence, de son savoir. En récupérant les ferrailles abandonnées ou destinées à la fonderie, j’en fais la matière première de mes créations. Fils et petit-fils de paysan, berger sur le Causse durant toute ma vie professionnelle, plus habitué à faire qu’à dire, j’ai appris à observer et à communier avec cette nature. Mes créations lui rendent hommage : ma sculpture raconte une histoire, une terre, des hommes, ancrée dans la ruralité d’un patrimoine témoin d’un humanisme qui s’estompe aujourd’hui. Ces outils usés par l’homme, sont les meilleurs matériaux pour exprimer ma pensée : tordre, assembler, souder, poncer jusqu’à l’adéquation entre la matière et l’inspiration du moment. C’est un beau voyage dans le temps empreint d’émotion, un intervalle de partage et de transmission. […] |
J’invite également dans mes sculptures deux sortes de pierres : le grès appelé aussi « pierre de Naves » et les oncolithes du Causse, concrétions calcaires datant de 35 millions d’années, c’est mon clin d’œil à notre positionnement d’homme, presque insignifiant dans l’univers et à l’échelle du temps. »
Robert Pujol
Vernissage jeudi 14 mars à 18h30
Entrée libre et gratuite
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Visites-guidées de l’exposition par l’artiste les samedis16 mars, 13 avril et 25 mai à 15h
Ateliers jeune public – Quand la sculpture raconte une histoire…
Façonner, modeler, transformer… la sculpture permet d’imaginer une infinité de formes. À partir des œuvres observées au sein de l’exposition, les enfants apprendront quelques techniques afin de concevoir des formes en volume. Au musée Goya.
- Visite-guidée lundi 29 avril de 10h30 à 11h30 au CNMJJ
- Atelier : Lundi 29 avril de 14h30 à 16h30 – Mardi 30 avril de 9h30 à 11h30 et 14h30 à 16h30
Renseignements auprès du service des publics du musée Goya 05 63 71 59 87 ou 05 63 71 59 23.
Jaurès en BD, de l’image à l’histoire
Du 23 novembre 2018 au 2 mars 2019
Articulée autour de l’album de bandes dessinées Jaurès, paru chez Glénat en 2014 dans la collection « Ils ont fait l’Histoire » de Fayard, cette exposition propose une approche par l’image et le récit de l’engagement de Jean Jaurès.
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En effet, le défi de cet album est de restituer ce combat vertigineux où Jaurès imprime sa trace intellectuelle autant que physique. Son corps épuisé et résistant, sa voix qui porte loin, émergent dans ces images, témoignant des deux années tragiques de 1913 et 1914. Lui présent, tout peut encore advenir, la paix, l’unité des peuples, la conscience des individus libérés de l’écrasement des conditions.
Jaurès par l’image Contemporain de la photographie et de son développement, du portrait à la photographie de presse au début du XXe siècle, Jaurès fut le sujet de quelques rares clichés. Ainsi dispose-t-on pour documenter sa vie et ses combats de peu d’images, mais qui sont pour le moins expressives, montrant des lieux, des foules ou encore des discours. Il est entré aussi dans la peinture, en action à la tribune de la Chambre par René-Achille Rousseau (1907), ou se promenant le long des bords de la Garonne en compagnie d’autres « rêveurs », imaginés par Henri Martin (1906). |
Commissaire de l’exposition : Vincent Duclert, directeur du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CNRS-EHESS) et inspecteur général de l’éducation nationale.
Exposition labélisée par le Comité du Centenaire 14-18
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Expositions 2018
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L’histoire du CO, plus d’un siècle de rugby à Castres
Du 8 juin au 10 novembre 2018
En partenariat avec le Castres Olympique
48 panneaux retracent l’histoire et les points forts du club, de ses origines à nos jours. Une quarantaine de prêteurs ont mis à disposition de nombreuses pièces, de toute nature et époque : photos, journaux, portraits, sculptures, tenues…
Parmi celles-ci, les visiteurs pourront voir les crampons de Romain Teulet et Jean Pierre-Antoine, les maillots du SCA porté par l’abbé Pistre et celui de Fancis Rui, les crampons de Jean-Pierre Antoine ou encore les médailles de 1949, 1950, 2013…
L’ensemble de l’exposition permet de revenir sur les temps forts de l’histoire du club, illustrée par certaines photographies inédites.
Commissaire de l’exposition : Gérard Cholley, vice-président du Castres Olympique
Exposition labellisée par le Comité du Centenaire 14 -18
Benjamin Rabier – « L’homme qui fait rire les animaux »
Du 7 mars au 27 mai 2018
La Vache qui rit, vous connaissez ?
Oui, c’est bien ça, ce fromage crémeux de votre enfance conservé dans une boîte cartonnée, ronde, avec sur le couvercle cette vache rouge hilare.
Elle apparaît pour la première fois sous le crayon de Benjamin Rabier (1864-1939) durant la Première Guerre mondiale, an d’orner les camions de viande à destination du front.
Presque 80 ans après sa disparition, le CNMJJ met à l’honneur l’auteur du plus célèbre des ruminants. Figure majeure du dessin animalier, Benjamin Rabier est né à La Roche-sur-Yon (Vendée) en 1864. Dès 1889, sur les conseils de Caran d’Ache, il compte parmi les meilleurs illustrateurs de journaux satiriques tels que Gil Blas, Le Chat Noir, L’Assiette au Beurre ou encore Le Rire. Il s’intéresse également aux spectacles qui ‑eurissent à la Belle Époque et devient l’auteur de pièces à succès.
Sollicité par « la Réclame », « l’homme qui fait rire les animaux » crée plusieurs centaines de dessins (La Vache qui rit, La Sardine française, La baleine des salins du Midi…)
Souvent auteur et illustrateur, il produira près de 250 albums illustrés, dont les célèbres aventures du canard Gédéon. Travailleur infatigable, l’implication de Benjamin Rabier dès 1916 dans le dessin animé lui permet de simplifier le procédé d’animation. Riche parcours pour cet artiste d’exception, dont l’un de ses grands admirateurs, Hergé, dira que ses « dessins étaient très simples, frais, robustes joyeux, et d’une lisibilité parfaite. En quelques traits bien charpentés tout était dit : le décor était indiqué, les acteurs en place ; la comédie pouvait commencer. »
Françoise-Marie Klein – Terre, Ether et Temps
7 décembre 2017 – 3 mars 2018
Depuis sa première exposition personnelle au musée Jean Jaurès en 2008, jusqu’au Salon International d’Aquarelle de Saint-Yrieix, cette artiste diplômée d’arts appliqués, castraise depuis 37 ans et bien connue des cinéphiles, a multiplié les expositions pour nous inviter à découvrir le monde
à travers sa poésie.
Son travail a évolué, naturellement, avec une technique de prédilection : l’aquarelle. Toujours en quête de ce que ce médium fascinant peut lui offrir d’imprévu, entre intervention et lâcher prise. Françoise-Marie Klein s’exprime silencieusement sans se préoccuper des tendances. Les oeuvres
exposées ont le soufe des terres arides et lumineuses de l’Atlas, sans tomber dans un orientalisme convenu. Sur le fil d’un figuratif affiché, où l’abstraction émerge parfois, sa matière rend compte en douceur de la terre, de la lumière et du passage du temps.
Rencontre et visite-guidée de l’exposition avec l’artiste : les samedis 9 décembre, 13 janvier et 17 février, à 15h.
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Expositions en 2017
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Emmanuel de Las Cases, le mémorialiste de Napoléon
1er juin – 25 novembre 2017
Extraordinaire destin que celui d’Emmanuel de Las Cases, enfant du Tarn, né à Blan, en 1766, et devenu célèbre pour avoir accompagné Napoléon Ier en exil. L’ouvrage de souvenirs qu’il devait en rapporter, le Mémorial de Sainte-Hélène, fut un best-seller mondial qui ne cesse depuis sa parution en 1824 d’être réédité et traduit dans à peu près toutes les langues.
Officier de marine jusqu’à la Révolution, Las Cases émigre en Angleterre avant de se rallier à l’Empire. Dès lors, il entretient avec l’Empereur des liens étroits. Bien que deux siècles aient passé après la disparition de l’Empereur, les nombreuses interrogations qu’il suscite encore de nos jours sont mises en lumière par les écrits laissés par son illustre confident.
En reconnaissance d’une aventure humaine exceptionnelle aux résonances tarnaises, le musée Jean Jaurès met à l’honneur le comte de Las Cases à travers documents et objets prêtés par ses descendants.
Commissaire d’exposition : M. Jean-Pierre Gaubert, Journaliste honoraire de La Dépêche du Midi, auteur de Las Cases, l’abeille de Napoléon (Ed. Loubatières, 2003).
Exposition préparée avec l’aide précieuse de Christiane et Bernard Vialelle.
Une cuisine rurale au XIXe siècle
27 octobre 2016 – 21 mai 2017
Au début XIXème, les paysans prennent leurs repas quotidiens dans une pièce unique dans laquelle trône la cheminée, élément indispensable pour préparer les repas et se chauffer. Sous l’âtre, les vieux chiffons accueillent les pantoufles et les poussins. Ce lieu de vie, et de veillées parfois, réunit toutes les générations autour de toutes les activités de la vie : on y dort, on y mange, on y coud, on s’y lave etc. Les meubles, le linge et les divers objets, ustensiles et outils qu’on y trouve attestent du niveau social de la famille. En prolongement de la cuisine on retrouve souvent une « souillarde » (ou un « garde-manger ») remplie d’ustensiles de cuisine et de légumes du jardin. Une armoire grillagée protègera les aliments des nuisibles.
Les procédés industriels viendront à la fin de ce siècle modifier l’alimentation et l’aménagement de la cuisine…
En présentant la reconstitution fidèle d’une cuisine tarnaise au début du XIXème siècle, lorsque tous les ustensiles étaient encore manuels, le Centre national et musée Jean Jaurès propose de revivre la vie quotidienne au temps de Jaurès.
Exposition réalisée en partenariat avec les brocantes Dondaine et de l’Albinque.
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Précédentes expositions
Expositions avant 2015
Liste des expositions temporaires organisées par le musée Jean Jaurès avant 2015 à télécharger ci-dessous :
La Cuisine au XIXe siècle
Une cuisine rurale au XIXème siècle
Entrée libre
Au début XIXème, les paysans prennent leurs repas quotidiens dans une pièce unique dans laquelle trône la cheminée, élément indispensable pour préparer les repas et se chauffer. Sous l’âtre, les vieux chiffons accueillent les pantoufles et les poussins. Ce lieu de vie, et de veillées parfois, réunit toutes les générations autour de toutes les activités de la vie : on y dort, on y mange, on y coud, on s’y lave etc. Les meubles, le linge et les divers objets, ustensiles et outils qu’on y trouve attestent du niveau social de la famille. En prolongement de la cuisine on retrouve souvent une « souillarde » (ou un « garde-manger ») remplie d’ustensiles de cuisine et de légumes du jardin. Une armoire grillagée protègera les aliments des nuisibles.
Les procédés industriels viendront à la fin de ce siècle modifier l’alimentation et l’aménagement de la cuisine…
En présentant la reconstitution fidèle d’une cuisine tarnaise au début du
XIXème siècle, lorsque tous les ustensiles étaient encore manuels, le Centre national et musée Jean Jaurès propose de revivre la vie quotidienne au temps de Jaurès.
Exposition réalisée en partenariat avec les brocantes Dondaine et de l’Albinque