Parler de la difficulté à s’exprimer n’est pas facile. Sorj Chalandon l’a si bien fait dans son roman qu’il a donné envie à Florian Albin, comédien, d’en faire une adaptation pour le théâtre.
Jacques Rougeron a 12 ans. Un soir d’automne, il croit avoir enfin trouvé le moyen de guérir. Jacques Rougeron est bègue ; il n’y a qu’avec Bonzi que ses phrases sont claires. Bonzi c’est son ami imaginaire, son « presque lui », celui qui l’aide à alléger ses souffrances, à partager ses peurs et avec qui il peut s’exprimer sans crainte.
Le petit Bonzi explore avec finesse les thèmes de l’enfance et de la différence. C’est un hymne à l’amour des mots, de la parole et du langage.
Florian Albin – jeune comédien castrais – donne vie à ce récit aussi tendre que bouleversant avec une justesse et une sensibilité remarquables.