« La Mascotte fut créée au théâtre des Bouffes-Parisiens le 29 décembre 1880.
Qui n’a pas rêvé un jour d’avoir sous son toit Bettina, gardienne de dindons et mascotte de son état qui protège de tous les sorts et fait prospérer son maître Rocco le fermier ?
Bettina est amoureuse de Pipo, le berger. Celui-ci le lui rendant bien. Mais un obstacle empêche les deux tourtereaux de s’épouser : Bettina, pour ne pas perdre ses pouvoirs, doit garder sa virginité.
Rocco accepte de céder Bettina au service du Prince Laurent XVII car celui-ci est un grand malchanceux. Il l’engage donc mais à une seule condition, il doit veiller à ce que nul ne courtise Bettina à seule fin qu’elle conserve son pucelage.
Le prince Laurent XVII prospère, et par gratitude, anoblit Bettina. Il lui invente de nobles aïeux et la présente à la cour.
Dans une soirée à la cour, des troubadours font irruption et parmi cette joyeuse troupe, s’est dissimulé Pipo qui veut reconquérir son amoureuse, Bettina. Il est reconnu et jeté en prison dont il sortira avec l’obligation d’épouser Fiametta, la fille du Prince Laurent XVII. Bettina, folle de jalousie accorde sa main au vieux monarque. Une double union est donc projetée, mais Pipo et Bettina comprenant qu’on se jouait d’eux s’enfuient du palais, déguisés en mendiant. Malgré les recommandations du Prince à Pipo de ne pas épouser Bettina, l’amour l’emporte et Bettina perd bientôt… ses dons !
Vous serez heureux d’entendre « La vendange se termine », « Un jour le diable », « Ah, qu’il est beau l’homme des champs ! » et l’incontournable « Le duo des moutons et des dindons…» »
(Marie-José Amalvy)
