« La fille de Madame Angot, oeuvre magistrale de Charles Lecocq fut créée le 4 décembre 1872 aux Fantaisies parisiennes à Bruxelles et le 21 février 1873 aux Folies dramatiques à Paris.
Avec La fille de Madame Angot, nous plongeons en plein directoire entre les intrigues politiques et les exubérances des Merveilleux et des Merveilleuses.
La mère Angot, femme de petite vertu dont on murmure qu’elle fut séduite par le grand turc, a une fille : Clairette, qui est élevée par les dames de la Halle. Ces dernières voudraient la marier à Pomponnet, le perruquier qui est amoureux d’elle. Mais Clairette lui préfère Ange-Pitou, un chansonnier habitué à la geôle pour ses chansons subversives.
Mademoiselle Lange, qui a une liaison avec Larivaudière, est la favorite du Directeur Barras. Elle se retrouve fortuitement avec Clairette qui devient sa protégée. Mais Clairette déchantera car la séduisante Lange ne peut résister au charme d’Ange-Pitou, ce qui conduira Clairette à accepter la main de Pomponnet. Ange Pitou se résignera à attendre Clairette, persuadé que celle-ci ne sera pas plus vertueuse que sa légendaire mère…
Vous pourrez fredonner « Barras est roi, Lange est sa reine », « C’n’était pas la peine de changer de gouvernement », « De la mère Angot, je suis la fille », le Choeur des conspirateurs… » (Marie-José Amalvy)