Une dizaine d’années après la création du Stabat Mater de Pergolèse, Jean-Sébastien Bach s’empare de ce chef-d’œuvre pour le parodier.
Comme souvent cette adaptation s’opère avec un nouveau texte, ici il s’agit du psaume 51 issu de la liturgie protestante. Jean-Sébastien Bach ne fut du reste pas le seul à réinventer cette œuvre majeure, mais ce n’est que très tardivement, en 1946, que l’on fit la découverte de ce manuscrit !
Aux premières notes, on reconnaît aussitôt la mélodie du célèbre Stabat Mater, puis, on découvre le texte chanté en allemand et la densité de l’orchestration qui redonne à l’ensemble un relief particulier.
Le programme sera complété par deux des plus beaux airs extraits des cantates BWV 33 et BWV 133 de JS Bach, « Wie lieblich klingt es in den Ohren » et « Wie furchtsam wankten meine Schritte », et un concerto pour flûte à bec en Do Majeur de Telemann.