Suite à l’annonce du Gouvernement d’interdire les rassemblements de plus de 100 personnes afin de prévenir la propagation du COVID-19, cette représentation est annulée.
Les modalités de remboursement vous seront communiquées dans les prochains jours.
Le projet de Kader Belarbi, à la tête du Ballet du Capitole de Toulouse depuis 2012, était d’ouvrir son répertoire à la diversité des esthétiques sans perdre pour autant son excellence classique. Mission accomplie pour ce Ballet en phase avec son temps,fort de 35 danseurs de 14 nationalités différentes.
Pour ce programme, Kader Belarbi réunit trois de ses pièces pour musique de chambre. Au fil de ces oeuvres, se tissent les liens d’une constellation de personnages qui dévoilent leurs relations, entre attachement et séparation.
Salle des pas perdus
Chorégraphie et scénographie : Kader Belarbi, musique : Sergueï Prokofiev, costumes : Michaela Buerger, lumières Patrick Méeüs.
Durée : 30 min
Dans un huis-clos, quatre personnages décalés traînent leurs valises et leurs souvenirs. Comme hors du temps, trois femmes et un homme voyagent dans leur mémoire et se rencontrent sur des pièces pour piano de Prokofiev. Comme autant de «visions fugitives». La musique en donne le climat, incisive, ironique, voire sourdement douloureuse. Un moment de poésie nostalgique comme le souffle d’un brin d’humanité.
Liens de table
Chorégraphie et mise en scène : Kader Belarbi, musique : Dmitri Chostakovitch, costumes : Michaela Buerger, lumières : Sylvain Chevallot.
Durée : 20 min
Un père, une mère, une fille et un fils se mettent à table. L’émancipation et la rébellion du fils déclenchent des tensions. Kader Belarbi tente de radiographier les complexes liens familiaux qui se manifestent lors du traditionnel repas de famille. Le théâtre familial se révèle aussi expressif que le quatuor n°8 opus 110 de Chostakovitch.
À nos Amours
Chorégraphie et scénographie : Kader Belarbi, musiques : Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Zoltán Kodály et Arvo Pärt, costumes et scénographie Michaela Buerger, lumières : Sylvain Chevallot.
Durée : 35 min
Dans À nos Amours, les trois âges de la relation de couple sont évoqués : de l’embrasement des sentiments de la jeunesse à la tendresse de la vieillesse, en passant par la passion et les déchirements de la maturité. Trois cages de verre mobiles, comme autant de bulles de temps, figurent l’univers conjugal d’un couple à trois âges de la vie. Un violoncelle et un piano, comme un dialogue dans un couple, relient les quatre compositeurs choisis. Autant que les inventions mélodiques et les raffinements harmoniques de chacun, la force expressive des instruments sert les accents romantiques et les violences passagères.